Le cabinet Opinion Act, partenaire de L’Opinion conférences, est intervenu le 3 décembre dernier, lors de la conférence La 2ème Révolution des Business Models.
Caroline faillet, CEO du cabinet Opinion Act est revenue sur la question du Big data au service d’un business model “customer centric”, avec Eve Hohman, Directrice, Sosh (Orange France), Alexis de Gemini, Directeur général, France, Deezer, et Antoine Ermeneux, Directeur Marketing et Transformation Stratégiques, Covéa (GMF, MAAF, MMA).
L’essentiel de la conférence à retenir
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En 25 ans le web a connu différentes vagues et les entreprises ont intégré les différentes révolutions technologiques. Mais avec une acculturation partielle aux évolutions sociologiques.
Le web 1.0 est le web des moteurs de recherche et des sites Internet : les individus ont gagné le pouvoir de s’informer. Pendant cette période la plupart des entreprises ont commencé leur incursion sur le web avec des sites vitrines… Alors que ce sont au contraire les sites user centric, c’est-à-dire centrés sur les préoccupations des utilisateurs, qui ont dominé en matière de visibilité sur Google.
Le web 2.0, celui des réseaux sociaux : les individus découvrent le pouvoir de s’exprimer et s’organiser en réseaux. A l’arrivée des média sociaux, certaines marques ont colonisé ces nouveaux canaux de communication. Ce sont les marques à l’écoute et en interaction avec les communautés qui ont emporté la bataille des réseaux sociaux.
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Ces erreurs sont le résultat de 50 ans de communication descendante de marque auto-centrées, à qui l’on a appris que la puissance et la répétition du message (GRP) font vendre. Tandis que les entreprises de demain retiennent la personnalisation face à la puissance et l’expérience client face à la répétition.
Le web 3.0 est celui des données : les data permettent de nouveaux business-models qui sont mis au service du consommateur. Voilà le secret de ces disrupteurs de modèle économique : une bonne compréhension de l’empowerment progressif du consommateur d’une part, une volonté de l’accompagner dans sa quête de « superpouvoirs » d’autre part. Les Airbnb… Blablacar se bâtissent donc sur cette vision d’un consommateur devenu « augmenté ». En luttant contre l’empowerment du consommateur, les autres marques ne font qu’augmenter leur vulnérabilité.
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Pour rester connectés à leur marché, les disrupteurs de business-model ont bien compris que les data étaient une source de connaissance client et de monitoring permanent de leur performance. Cette démarche data-driven, c’est-à-dire éclairée par les données, assure de comprendre les évolutions du digital et d’ancrer les stratégies dans le réel. Menée de manière itérative, elle assure une amélioration continue de la performance du dispositif digital.
“Chez Opinion Act, nous sommes des décodeurs du web depuis 2004. Grâce à l’écoute du web et la collecte de données, nous comprenons les aspirations du consommateur, ses comportements, et nous conseillons les entreprises sur leur stratégie. Autrement dit, nous aidons les entreprises à être « data-driven ». Caroline Faillet
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