Les révolutions numériques ont armé le citoyen et bouleversé les rapports d’influence au point de faire perdre aux autorités scientifiques et aux faits objectifs leur capacité de convaincre l’opinion. La santé, comme tous les autres secteurs, a été impactée à tous les niveaux par la redistribution des pouvoirs. En donnant la primauté à l’émotion au détriment du rationnel, l’avènement d’un web social, où la parole du profane dans un forum santé pèse autant que celle d’un expert dans un grand média, a ébranlé l’autorité scientifique au point de rendre inaudible toute argumentation démontrée par les preuves.
Aujourd’hui, dans ce contexte de post-vérité, les professionnels de la santé doivent adapter leur art de la guerre digitale.
- Décryptage de la « fabrique de l’opinion » : Comment détecter (voire désamorcer) en amont la crise pour canaliser les mouvements d’inquiétude de la foule et des internautes ?
- Entre recherche d’audience et déferlante de fake news, doit-on encore faire confiance aux médias pour assurer l’objectivité de l’information ?
- Les effets nocebo et les emballements de type « Levothyrox » sont imprévisibles et forcent les organisations à se plier à l’opinion qui fait loi sur le web. Le tribunal populaire dicté par l’émotion va-t-il imposer sa nouvelle forme de régulation à la société ?
Pour découvrir les réponses à ces questions, venez assister à la conférence de Caroline Faillet le Mercredi 4 avril 2018 à 14h salle des actes de la Faculté de Pharmacie.
Caroline Faillet, CEO du cabinet de veille, d’étude et de conseil Opinion Act, accompagne les entreprises dans leur adaptation à la nouvelle donne digitale. Familier des problématiques du secteur médical, Opinion Act intervient depuis plus de 10 ans auprès de la MACSF avec qui elle a géré une des premières crises médiatiques sur internet lors de l’arrêt Perruche, puis plus récemment avec des laboratoires pharmaceutiques (Urgo, Meda pharma-Mylan, Boiron…).