A l’aube de la mise en application de la nouvelle réglementation RGPD, il est plus que jamais nécessaire de prendre conscience que nos actes numériques laissent des traces, visibles et invisibles avance Caroline Faillet, “netnologue“, co-fondatrice du Cabinet Opinion Act et auteure de l’Art de la Guerre Digitale (Ed. Dunod).
Le scandale Cambridge Analytica a fait découvrir à des utilisateurs ahuris que Facebook collecte et partage bien au-delà du nécessaire, les petits secrets de nos vies numériques.
Répondant à l’appel du hashtag #deletefacebook, un quart des Français, selon un sondage Ifop pour Le Parisien du 12 avril 2018, se disent prêts à quitter Facebook, pensant naïvement que disparaître de la plateforme les mettrait à l’abri du fléau liberticide que nous promettent les jouets de la Silicon Valley.
Mais dans ce brouhaha des data, entre risque de réputation, piratage de données et profilage publicitaire, il n’est pas aisé de cerner les enjeux réels liés à la vie privée.
Quelques semaines avant la mise en œuvre de la nouvelle réglementation RGPD, il est donc important de prendre conscience que nos faits et gestes numériques laissent des traces auprès d’acteurs pour qui nos vies deviennent transparentes. Des traces qui ne présentent pas le même risque selon qu’elles sont visibles ou non !
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