Le scandale Cambridge Analytica fait découvrir à des utilisateurs ahuris que Facebook collecte et partage bien au-delà du nécessaire les petits secrets de nos vies numériques. Répondant à l’appel du hashtag #deletefacebook, un quart des Français se disent prêts à quitter Facebook pensant naïvement que disparaître de cette plateforme les met à l’abri du fléau liberticide que nous promettent les jouets de la Silicon Valley.
Mais dans le brouhaha des data, entre risque de réputation, piratage de données et profilage publicitaire, il n’est pas aisé pour nos concitoyens de cerner les enjeux liés à leur vie privée. S’il est sûr que nos faits et gestes numériques laissent des traces auprès d’acteurs pour qui nos vies deviennent transparentes, ces traces ne présentent pas le même risque selon qu’elles seront visibles ou invisibles.
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