Créer une nouvelle plateforme d’information pour lutter contre « les fake news! »
Par Caroline Faillet, CEO du Cabinet Opinion Act, et experte des stratégies numériques pour MY DIGITAL WEEK.
La loi contre les « fake news » ou infox rentrera en application pour les Elections Européennes, malgré un front commun des politiques et des journalistes s’inquiétant des risques de dérive en matière de liberté d’expression. « Quand il y a une innovation, les Américains en font un business, les Chinois la copient &les Européens la réglementent.» plaisantait Emma Marcegaglia, la présidente du patronat italien. Et si pour une fois, on renonçait à une vision défensive en envisageant un autre modèle ?
Les 3 suspects généralement invoqués en matière de désinformation sur Internet sont les officines du mensonge, accusées de générer des revenus grâce aux « fake news » ; les réseaux sociaux, coupables defournir une arme de diffusion massive de ces infox et enfin l’ignorance des masses, désignée responsablede la propagation.
En répondant aux 3 questions majoritairement associées aux infox : qui les émet, comment se répandent-elles et pourquoi, ces 3 suspects forment les coupables idéaux d’un phénomèneconsidéré désormais comme le plus grand fléau pour nos démocraties. Etudions les réponses généralement proposées pour endiguer ce phénomène.