Caroline Faillet, netnologue, cofondatrice du cabinet Opinion Act, explique comment les révolutions numériques ont armé le citoyen et les associations, les erreurs stratégiques des organisations face à ces nouveaux enjeux et les moyens d’y répondre.
Trois révolutions numériques
Le web est devenu le premier vecteur d’influence devant la presse, la télévision et le bouche-à-oreille traditionnel. C’est le nouveau champ de bataille du xxi e siècle, avec un renversement des pouvoirs au profit du citoyen consommateur. Cela s’est fait en quinze ans. La première révolution est celle du web 1.0. Le consommateur trouve de l’information grâce aux moteurs de recherche. À partir de 2005, avec les réseaux sociaux et le web 2.0, on passe d’un média textuel à un média du temps réel avec photos et vidéos à l’appui (blogueur, youtubeur). C’est la période de la propagation des rumeurs, du « badbuzz », du « bashing ». Désormais, nous sommes à l’ère du web 3.0, celui des données qui, combinées avec les nouvelles technologies, ont permis de faire émerger des services inédits jusqu’alors qui permettent de faciliter la vie du consommateur (Airbnb, BlaBlaCar, Uber…), tout en mettant en péril des filières économiques […].
Lire l’article « L’art de la guerre digitale pour riposter aux antiviande » de La France Agricole
En savoir plus sur l’art de la guerre digitale :
L’art de la guerre digitale – Caroline Faillet
L’art de la guerre digitale, le nouveau-né chez Opinion Act !