Le cabinet Bolero, spécialiste de l’influence du numérique sur les publics, est heureux de vous présenter le match digital des parcs d’attractions en France.
Quelques données clés sur les activités touristiques en 2018
Le secteur des parcs d’attractions représente à lui seul près de 2,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires qui se concentre dans 250 parcs et représente plus de 5600 emplois en France. De manière générale, cette frange du tourisme fait travailler, directement ou indirectement, près de 71000 entreprises et participe directement à l’économie et au prestige de notre pays.
Selon Opinion Act, l’activité digitale générée par cet ensemble représente près de 10 millions de mentions sur le Web par an et a donné lieu à 1912100 requêtes sur Google en juillet 2018. Les 4 éléments clés à retenir de cette étude sur la présence digitale et les marques référentes du secteur :
Décryptage digital du secteur
Face à l’empire Disney, les différents parcs d’attractions ne peuvent que se battre pour la seconde place. Éléphant sur le web social et en termes de notoriété, Disney assoit son leadership sur ce secteur. Sa stratégie globale lui permet de se construire une place stable, solide et durable sur le web. Une place qui provient en partie de sa forte notoriété en tant que marque pénétrant de multiples secteurs autres que le tourisme.
La forte notoriété de certains parcs oriente les recherches des internautes directement sur leurs espaces qui bénéficient de la force de leur marque. Dans le cas présent, Disney tirera son leadership de sa dimension universelle et internationale alors que le Futuroscope et Astérix bénéficieront d’une légitimité historique des parcs à la «française». Au contraire, le Puy du Fou a su se faire connaître grâce à l’originalité de son concept.
À noter, la forte prédominance des intermédiaires dans la conquête de visibilité dans les moteurs, qui dispense les grands parcs d’investir dans des stratégies SEO laissant une place, certes modeste, aux challengers pour se positionner derrière les intermédiaires.
Enfin, sur le web social, ce sont les grands parcs qui viennent se positionner en tête dans un secteur fonctionnant par nature sur le retour d’expérience. Une caractéristique accentuant encore davantage le côté incontournable de certains acteurs.
Même si, rien n’est acquis sur le terrain de la “guerre digitale”, il y a forte à parier qu’au vu de la puissance de l’ogre Disney, il sera difficile pour les autres parcs de déloger ce leader confortablement installé dans son fauteuil de poids lourd.
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